Les gars du kyoku sont passés dans le coin...
Vendredi 25 octobre 2013, 13H
Bravant la météo s'annonçant hasardeuse, une cinquantaine de kyokus est en chemin vers Verneuil sur Seine, qui s'apprête à accueillir la troisième édition du stage annuel du dojo. Parmi eux, certains se délectent à l'avance des moments forts à venir, ce n'est pas leur première fois et ils connaissent bien la musique. D'autres vivent cette anticipation avec un peu plus d'appréhension, ils n'ont jamais encore participé, et pourtant ils en ont déjà tant entendu parler ! Ils savent qu'ils vont devoir donner le meilleur d'eux-mêmes, découvrir leurs limites, tant au niveau du corps que du mental, pour bien sûr parvenir au final à les dépasser.
Cinq Senseï nous font l'honneur de leur présence : Senseï Julien Porterie, Senseï Laurent Dessaint, Senseï Vatha Uk Hel Chau, Senseï Stéphane Adolphe et Senseï Charlie Rajabaly. L'organisation est rigoureuse et bien rôdée. Répartition en chambrées et présentation du programme, puis c'est là que les choses sérieuses commencent. Sept cours et deux réveils musculaires viendront rythmer le week-end.
Le programme est dense et permet aux pratiquants de découvrir ou d'approfondir les différents aspects du karaté kyokushinkaï : une bonne base de kihon, statique et en déplacements, des katas, du travail à deux avec ou sans paos, un soupçon de Chi Na, une bonne mesure de stamina, une pincée de kumités kyokushinkaï, sans oublier une initiation au Taï Ki Ken et la découverte pour certains de Ritsu Zen, la méditation du guerrier, vitale pour recharger son énergie.
Pour accentuer l'esprit de groupe et renforcer la cohésion, les Senseï ont ajouté au planning plusieurs challenges inter-chambrées. Les participants se sont par exemple surpassés en créant un petit spectacle pour agrémenter la soirée du samedi ; retenons notamment la parodie hilarante des cours de la semaine, qui a emporté tous les suffrages.
Le dernier entraînement a été consacré au Tameshiwari, épreuve redoutée par les débutants, mais qu'ils ont tous réussi haut la main, puis aux randoris, où l'on fait appel à sa dernière goutte d'énergie et où l'on va au bout de soi.
Dimanche 27 octobre 2013, 15H
Un bilan de fin de stage excellent : des participants fourbus mais ravis et prêts à signer illico pour une nouvelle édition, des Senseïs comblés par la détermination et l'esprit du groupe, et, cerise sur le gâteau, une météo finalement idéale ; même la pluie a reculé face aux kiaïs et à l'énergie déployée !
Un immense OSU ! au Shihan grâce à qui tout ceci est possible. Quand on a gouté au kyoku, et particulièrement lors des stages, on le garde à vie dans le corps et dans le cœur. OSU !
Céline DE NESLE